Effet de l’alliance des médicaments et d’une psychothérapie dans le traitement de la souffrance psychique
Psychothérapie et traitement médicamenteux ne sont pas incompatibles à Nanterre
Une psychothérapie est-elle compatible avec un traitement médicamenteux ? Quelles sont les effets d'une psychothérapie et d'un traitement médicamenteux à Nanterre ? Quel est l'intérêt de commencer une psychothérapie dans le traitement de la dépression à Nanterre ?
Alliance de la psychothérapie et des médicaments
Pour traiter la souffrance psychique des patients, la prescription médicamenteuse peut s’avérer nécessaire, voire indispensable.
La psychothérapie et la prise de médicaments ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Leur alliance produit des effets fructueux pour le patient.
À l’inverse, un médicament pris en dehors de toute relation transférentielle, relation nécessaire entre le patient et le psychanalyste pour que le travail psychanalytique opère, peut soulager, apaiser mais en aucun cas ne lève le voile sur ce qui anime l’être, son désir, sa haine de lui-même ou de l’autre, les conflits internes avec lesquels le patient lutte. Le médicament vient empêcher pour le patient tout accès à sa subjectivité et à la possibilité de découvrir davantage sur les ressorts de son mal-être.
Les propos d’une patiente sont éclairants sur ce point. Si elle se plaint régulièrement de prendre des médicaments depuis plusieurs années, elle reconnaît que sans eux elle ne viendrait pas me voir. Elle ajoute, du fait qu’elle ait pris ce traitement, elle n’a pas pu dire ce qui la faisait souffrir.
Aujourd’hui, elle se trouve donc acculée par toutes ses reviviscences, son passé, ses souvenirs douloureux, qui la font souffrir.
Pour qu’elle puisse en savoir davantage sur elle-même, le médicament seul ne sera d’aucun recours. Par contre, prise dans une relation de transfert, la prise de médicament pourra plus tard être diminuée voire, arrêtée parce que l’être n’en aura plus besoin.
C’est le cas d’un patient qui vient me voir régulièrement et qui prend un antidépresseur. Avec l’accord de son médecin traitant, il a envisagé l’arrêt progressif du traitement médicamenteux n’en ressentant plus le besoin.
Cet arrêt ne s’est pas fait sans angoisse. Cette angoisse, parce qu’il est engagé dans sa cure a pu être dite et le patient, devenue psychanalysant puis sujet, n’a jamais repris d’antidépresseurs jusqu’à la fin de sa psychanalyse.
C’est ce qui fait la différence avec un la prise d’un traitement médicamenteux sans l’alliance d’un traitement par la parole.
Les médecins sont les premiers prescripteurs d’antidépresseurs et d’anxiolytiques c’est pourquoi il est important pour eux qu’ils renouent le dialogue avec les psychanalystes pour le développement d’une véritable clinique du sujet.