La psychothérapie comme traitement efficace de la dépression chez l’enfant et l’adolescent à Nanterre
Effets de la psychothérapie dans le traitement de la dépression chez l’enfant et l’adolescent Nanterre
Par Ouarda Ferlicot, Nanterre, 2016.
En cas de dépression chez l'adolescent, le médicament n'est pas le seul traitement qui existe et le plus souvent reste inefficace. Une autre solution existe pour aider l'adolescent à sortir de son mal-être et à prévenir l'acte de suicide. Vous trouverez des informations utiles dans l'article suivant.
Psychothérapie pour adolescent en dépression Nanterre
Un article du Monde du 9 juin 2016 intitulé « Les antidépresseurs inefficaces contre la dépression de l’enfant et de l’adolescent » a particulièrement retenu mon attention.
À partir d’une étude parue dans la revue scientifique The Lancet, nous lisons que les antidépresseurs sont inefficaces dans le traitement de l’enfant et de l’adolescent.
Le résultat de cette étude montre en effet que sur 14 antidépresseurs, seule la fluoxétine, connu sous le nom de Prozac, a été efficace.
Si le Professeur David Cohen, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la Pitié-Salpétrière reconnaît que l’inefficacité des antidépresseurs est répandue depuis 10 ans.
La psychothérapie est efficace et reste le traitement le plus adapté. Cependant, il reste des progrès à faire dans l’orientation des déprimés vers une psychothérapie. Comme le souligne le pédopsychiatre Bruno Falissard, la psychothérapie n’est pas le premier recours. Il justifie cela par le non-remboursement des psychothérapies et par les délais d’attente trop longs dans les Centres Médico-Psychologiques (CMP).
Une réponse a été proposée par le RPH-Ecole de Psychanalyse en créant la Consultation Publique de Psychanalyse (CPP) à Paris, Nanterre mais aussi dans d’autres départements d’Iles-de-France.
La CPP permet une prise en charge en psychothérapie ou en psychanalyse aux personnes en souffrances et cela quels que soient ses moyens financiers. La CPP reçoit aussi bien les enfants que les adolescents.
Ainsi, je reçois à ma consultation des parents inquiets pour leur enfant ou leur adolescent souvent par crainte du passage à l’acte suicidaire. Si certains parents ont souhaité renoncer à accompagner leur enfant en psychothérapie pour raisons financières, la possibilité d’adapter le prix de la consultation selon leur possibilité maximum, a permis à leur enfant d’aller au bout de sa psychothérapie mais aussi d’en trouver la porte de sortie en résolvant ses symptômes.
Il est donc important que médecin, psychothérapeute et psychanalyste collaborent dans une clinique de partenariat où le médecin reste le référent médical et le prescripteur, et le psychothérapeute ou psychanalyste, celui qui traite le psychique. L’objectif est de mettre en place une clinique qui subjective et qui produit des effets bénéfiques et non une clinique qui se médicalise au détriment du sujet.