Se remettre psychiquement après une fausse couche avec une psychothérapie à Courbevoie
La fausse couche : une expérience difficile aux effets souvent méconnus
Définition
La fausse couche correspond à l’arrêt spontané de la grossesse. Cela représente en moyenne 15 % des grossesses soit 200000 femmes en France chaque année ce qui représente 1 femme sur 5.
La fausse couche : une perte encore taboue
La fausse couche est un événement difficile et qui peut être vécu comme une catastrophe pour de nombreuses femmes et leurs partenaires. La prise en charge psychique après une telle expérience est cruciale pour aider à surmonter la perte et à retrouver un équilibre.
La fausse couche est encore taboue et les effets psychiques de cette perte sont encore peu connus et reconnus puisque la plupart du temps la fausse couche est banalisée par l’entourage mais aussi par le corps médical pour qui il s’agit uniquement, le plus souvent, d’un embryon non viable qui ne pouvait continuer à se développer.
Pourtant, pour la femme qui porte cette grossesse mais aussi pour le couple, la fausse couche est loin de se réduire uniquement à une cause biologique. La grossesse peut être investie assez rapidement et les parents se projettent parfois très tôt avec l’enfant à naître.
Avec la fausse couche, c'est aussi la perte des projets, mais aussi la perte de ce qui avait été espéré avec une l'arrivée d'une personne supplémentaire dans la famille. Cette perte est souvent accompagnée de sentiments de tristesse, de culpabilité, de colère et de confusion. Un temps est nécessaire à la réalisation de cet événement qui n'aura pas lieu ; un temps qui peut être plus ou moins rapide.
Mais chaque femme réagit différemment, et parfois l’envie d’aller mieux rapidement, d’oublier cet événement est plus forte et le fait de relativiser peut aider dans ce sens.
La reconnaissance de cette perte reste une étape essentielle pour aller de l’avant et faire le deuil de cette grossesse avortée.
Une psychothérapie pour aider à l’élaboration de la perte
Le besoin de comprendre, de mettre du récit, peut donner lieu à un désir de consulter un psychothérapeute ou un psychanalyste.
En effet, nous l’avons souligné, chaque femme peut réagir de manière singulière de part une histoire personnelle propres avec des événements plus ou moins traumatisants et dont les traces et les souvenirs peuvent être réactivés par cette fausse couche qui constitue une expérience de perte et de deuil.
En effet, la fausse couche peut venir réveiller un avortement, ou bien d’autres expériences de deuil d’un proche, ou même des difficultés de santé sur le plan médical.
Ainsi, le vécu émotionnel après une fausse couche peut aller de la tristesse, des larmes, de la détresse à un vécu plus important de traumatisme.
Une psychothérapie peut être le moyen d’élaborer la perte et ses incidences psychiques mais aussi de pouvoir traverser plus sereinement les sentiments dépressifs, l’anxiété mais aussi le stress qui peuvent suivre la fausse couche.