Comment aider un adolescent à sortir de la violence à La Garenne-Colombes ?

La puberté peut être un moment mouvementé pour l'adolescent mais aussi pour les parents. Comment savoir s'il faut consulter un praticien en psychiatrie ou en psychologie ? Quel thérapeute choisir ? Quand consulter un psy ? Comment faire la différence en psychologue clinicien, psychothérapeute, psychanalyste et psychiatre ? Comment savoir quelle thérapie choisir parmi l'hypnose, l'analyse, les TCC ou l'EMDR ?

Pour vous aider dans votre démarche, cet article se propose de répondre à quelques-unes de vos questions.

Au cours de la période pubertaire, l’adolescent se découvre comme étant désirant et aspirant à faire par lui-même et sans ses parents.

Le pubère est à un âge où la tentation de faire des choses interdites, de tester les limites, découvrir de nouvelles choses sont plus fortes que la raison.

Lorsqu’il devient violent, il agit de manière irréfléchie sans se soucier de l’impact que cela peut avoir pour autrui mais également pour lui-même. La violence est un trouble du comportement qui conduit le pubère ou l'adolescent à avoir des conduites déviantes.

Elle peut intervenir dans un moment impulsif ou être consécutive à une anxiété. La violence devient alors un moyen de décharge pour le pubère anxieux. Même si elle n'est que rarement admise les comportements violents sont le signal d'une grande souffrance psychique qui peut nécessité une aide thérapeutique.

L'adolescent est le plus souvent guidé par son envie du moment, ses pulsions et ne se soucie guère des exigences du social, de la vie scolaire, soit de la vie en groupe et plus largement en société. Il se comporte ainsi de manière inconsciente et ne se rend pas toujours compte voir jamais de la conséquence de ses actes. 

Un adolescent qui devient violent est le signe d’un mal-être ou d’une émotion que ce dernier n’arrive pas à verbaliser et à exprimer. Le comportement violent vient en lieu et place de la souffrance et de l’angoisse qu’elle génère. Une thérapie permet de trouver un apaisement en apprenant à verbaliser ce qui ne va pas.

Cette violence signale une difficulté à verbaliser ce qui ne va pas, mais également une absence de l’intégration de la limite entre soi et l’autre puisque dans la violence il y a la volonté de s’imposer à l’autre, de violer son espace intime, celui du corps mais aussi celui du psychisme de l'autre lorsqu’il reçoit des insultes ou des intimidations.

Le moment de la violence est un moment traumatique où il n’existe plus de distinction entre soi et l’autre.

Parfois, cette violence surgit parce que l’adolescent se sent agressé alors qu’il ne l’était pas, une parole ou un geste est mal interprété et la violence constitue une façon de se protéger de ce monde environnant qui semble hostile. L'anxiété, l'angoisse que peuvent générer certaines situations peuvent aussi participer à déclencher du ressentiment et un comportement agressif et violent.

D’autres fois, la violence à l’école répond à une autre violence, celle d’une situation familiale complexe comme la maladie d’un parent, un divorce qui se passe mal, une violence dans le couple, tous ses événements qui, s’ils ne sont pas parlés avec les parents créés un sentiment d’insécurité et d’incompréhension qui génère une situation conflictuelle pour l’adolescent qui va alors transporter son conflit là où il le peut, à l’école.

Il s’agit là d’un appel qui doit être entendu sérieusement. Un adolescent qui ne se sent pas écouté et n’a pas de lieu pour parler va chercher à l’être et peut alors se mettre à rechercher la violence, sans s’en rendre compte, pour que des adultes s’intéressent à lui. Ainsi, la recherche de la violence peut devenir un besoin pathologique et enfermé le jeune en devenir dans une spirale où sa relation à l'autre et au monde se voit affecté.

Un travail psychothérapeutique peut aider l’adolescent à comprendre cette violence, d’où elle vient mais surtout à la parler plutôt qu’à l’agir. Cette aide thérapeutique par une psychothérapie avec un psychanalyste ou un psychothérapeute aide à réduire les passages à l'acte de l'adolescent. En effet, le fait de pouvoir dire la violence au contraire de l’agir, l’atténue voire la pacifie. 

La violence étant le plus souvent sous-tendue par de l'angoisse, de l'anxiété devant une situation ou de fortes émotions que l'adolescent n'arrivent pas à gérer, le fait de pouvoir apaiser cette angoisse lors de séances de thérapie permet de créer une autre voie de décharge par la parole plutôt que par l'agir.

Un psychothérapeute est un professionnel qui occupe une position de tiers extérieur avec qui l’adolescent peut parler de sa violence et de sa souffrance sans crainte d’être jugé et sans crainte de décevoir ses parents ou ses proches. En effet, même mineur, sa parole reste confidentielle et sous le sceau du secret professionnel ce qui lui permet de s'exprimer librement. 

Le psychothérapeute peut aider l’adolescent à sortir du cycle de la violence sur autrui ou sur lui-même. Pour cela, il l’aidera, lors de ses séances, à acquérir une autonomie psychique, celle qui permet de dire non de refuser ce qui ne lui convient pas, s’éloigner des autres qu’il ne supporte pas et cela sans en passer par des comportements violents.

En effet, la formation d'un psychothérapeute en psychopathologie clinique lui permet d'appréhender le psychisme humain et d'apporter une véritable aide thérapeutique.